Le mois dernier nous vous présentions Hadrien, notre tout nouveau voisin. Un article qui, en interne, a créé de vives tensions et de terribles jalousies avec nos voisines de Toute la Culture. Plus particulièrement avec la rédactrice en chef de ce merveilleux média, Amélie, qui au détour d’un café, m’a fait part de son sentiment : « pourquoi n’ai-je jamais été interviewée pour le blog de Curiouser ? » Et là…
Car oui, Amélie a raison, il s’agit là d’une terrible injustice que nous allons immédiatement réparer ensemble.
Peux-tu te présenter ?
Commençons par le commencement : Bonjour ! Je m’appelle Amélie Blaustein Niddam, je suis journaliste et rédactrice en chef de Toute La Culture.com
Quel est ton parcours ?
Je suis docteure en histoire contemporaine. J’ai soutenu ma thèse en 2007 à Montpellier. J’ai également suivi une licence d’histoire de l’art et obtenu un D.E.S.S. ( oui, c’était avant) à l’IEP d’Aix en Provence sur le management inter religieux et interculturel.
Comment en es-tu arrivé à la création de ce site ?
J’ai rejoint la version précédente de Toute La Culture en 2009, après avoir rencontré Yaël Hirsch dans un contexte plus universitaire. Un jour elle m’a dit : « à part une thèse tu écris autre chose ? » Je lui ai dit, oui, j’ai un blog de critiques de spectacles… et ça a commencé comme ça, j’ai rejoint ce qui se nommait alors « La boite à sorties ».
De combien de temps existe « Toute la Culture » ?
J’ai envie de répondre : 10 ans sous toutes ses formes. Mais toute la culture, tel qu’on le connait aujourd’hui avec ce nom là date de 2012 : année où le site a été reconnu comme média auprès du ministère de la culture et de la communication.
Comment ça fonctionne ? Qui écrit ? Combien vous êtes ?
Nous sommes jusqu’à 6 au bureau tous les jours : Yaël et moi, deux stagiaires, Audrey notre chargée de communication et Jane notre commerciale. Une vingtaine de rédacteurs écrivent en extérieur. Ils ont chacun des passions très pointues ! La marionnette, les bd japonaises, les métiers d’art, le cinéma scandinave…. et j’en passe !
Peux-tu nous raconter une journée type dans les locaux de Toute la Culture ?
Impossible ! On court tout le temps entre une interview, un vernissage, un spectacle… Mais quand c’est calme ça se passe comme ça : j’arrive vers 9h, je fais le café si Guillaume de Curiouser ne s’en est pas occupé (:)) ensuite on refait le monde avec tout le reste du 37. Vers 9H30 je commence par relire les articles que mes rédacteurs ont mis en attente de relecture. Si j’ai vu un spectacle la veille, j’écris ma chronique. Puis je passe pour le reste de la journée à la gestion du site, nous sommes en pleine refonte et les coups de fils à la graphiste (Louise) et au développeur (Marouen) sont réguliers. Je m’occupe d’accréditer mes rédacteurs.
Et une soirée avec Toute la Culture ?
On ne peut pas s’empêcher de faire un programme, si vous venez au théâtre avec moi je saurais où boire un verre après ! Toute La Culture est aussi un faiseur de soirée. On bosse pas mal avec le Silencio où l’on déroule un fil ; comme le rêve par exemple.
Quels sont vos sujets du moment ?
Du point de vue intellectuel, on réfléchit à la lenteur dans nos rubriques. Comment ralentir intervient en danse par exemple. Du point de vue de la vie du journal, sa refonte.
Des projets pour l’avenir de Toute la Culture ?
Et bien la refonte du site… avec pour grande nouveauté la création d’un club culturel.
Un mot de culture : quel(s) spectacle(s) aller voir en ce moment ?
Tout le portrait Anne Teresa de Keersmaeker du Festival d’Automne, la plus grande chorégraphe actuelle flamande, elle révolutionne la danse depuis les années 80.
Un dernier mot ?
Il reste du café?
Voilà qui est fait ! Cette horrible erreur est corrigée, nous pourrons à nouveau boire un café ensemble chaque matin sans que le frisson de la culpabilité refroidisse ce chaleureux moment et, plus important encore, nous pourrons nous remettre à notre activité préférée : refaire le monde. Alors soyez patients, on a de bonnes idées mais y’a pas mal de boulot…
Retrouvez Toute la Culture sur leurs différents médias :
