Ça c’est fait.
Écrit. Lu. Relu. Re-relu. Corrigé. Recorrigé. Re-re-relu. Imprimé. Reçu. Critiqué. Re-imprimé. Re-reçu. Et, enfin, validé. Rangé au rayon fierté de notre bibliothèque des curiosités. Le plus dur est fait. Ça c’est ce qu’on croyait.
Alors on l’a pris en photo et on l’a mis sur les Internets et les Internets nous ont répondu : « Trop cool ! », « on le veut », « bravo », « mais il est gigantesque ?! », « combien ça coûte ? », « je peux passer le chercher aujourd’hui ? », « coucou »… Tout ça nous a fait chaud au cœur, on en profite ici pour tous vous remercier d’ailleurs. On a donc apprécié le moment et on a même lâché le mot : buzz (dans les limites de la décence, soyons raisonnables et gardons la tête froide). La tiédeur est bonne conseillère et c’est là que le travail le plus compliqué a commencé : comment promouvoir ce livre et capitaliser au maximum sur sa valeur (non marchande) ?
Nous nous sommes donc réunis, nous avons réfléchi, nous avons travaillé, nous avons mutualisé, puis, de rebonds en « oui mais », en passant par les « j’y avais pensé aussi » et « qui veut quelque chose je vais dans la cuisine » nous en sommes arrivés à un véritable plan com’. Court, moyen et long terme. Par court, il faut entendre bientôt et comprendre « un laps de temps assez flou et suffisamment élastique pour user de moyens plus ou moins audacieux pour faire attendre sans trop abuser ».
Cet article en est une illustration parfaite. Nous aurions pu simplement vous dire sur les réseaux sociaux (et on ne s’interdit pas non plus de le faire aussi) : on l’a, vous allez l’avoir très bientôt mais on va vous faire un joli paquet cadeau d’abord ! Mais on voulait gagner un peu temps (sans trop vous en faire perdre).
Ça c’est fait aussi.